Stéphane Desmarais - Dernier PDG de Desmarais Frères, Vice-président de Total-Compagnie française de distribution
Publié le 31 octobre 2017, modifié le 03 mars 2020
Né le 8 avril 1905 à Paris. Lycée Condorcet (Paris), École libre des sciences politiques. Fils de Paul Desmarais, qui est dirigeant de l’entreprise avec son frère Lucien, il devient gérant statutaire de l’entreprise Desmarais en 1934, à la mort de ce dernier. PDG de 1965 à 1968, puis, après l’absorption du groupe Desmarais par la CFP et la CFR vice-président de Total Compagnie française de distribution. Administrateur de la CFP, de la CFR, de la SNPA, ainsi que d’autres sociétés du Groupe Total. Demeure Président de la FIDIC (Financière Desmarais pour l’industrie et le commerce), qui reste actionnaire de plusieurs filiales de marketing à l’étranger de Total. Stéphane Desmarais est l’artisan du rapprochement de sa société avec la CFP. Jusqu’en 1959 Robert Cayrol, qui est directeur général de Desmarais Frères, en a défendu les intérêts avec énergie, même face à Total, mais après sa mort (1959), il fallait être pragmatique. L’entreprise Desmarais, très implantée sur le territoire français, avec une marque bien connue du public, ne s’était jamais complètement remise des destructions de la Seconde Guerre mondiale (les dépôts et les flottes ont globalement beaucoup souffert). En 1964 le réseau Azur a six mille stations-services et 9,6% de part de marché ; Total a 7000 stations-services et 15,5% de part de marché ; Esso et Shell avec 5600 stations chacune ont 18,5% de part de marché chacune : l’effort à faire au moment du rapprochement avec Total est au-dessus des moyens de l’entreprise. En outre, celle-ci a conservé un mode de management et de relations sociales suranné : encore dans les années 80, au siège de la FIDIC on rencontrait « Monsieur Stéphane ».
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