Vie de la société | - Total France, Total République Tchèque

Réussir une fusion, c'est avoir le bon rythme en quatrième dimension en permanence !

3 questions… sur la fusion TOTALFINA & ELF…

Quelle activité exerciez-vous au moment de la fusion et au sein de quelle entité ?

À l’époque où Total et Petrofina se sont rapprochés, j’étais patron de la filiale tchèque de Total. Et comme Petrofina n’y était pas présente, ma vie n’a pas vraiment changé… Quand Total-Fina s’est rapproché de Elf en revanche, j’ai dû m’entendre avec le patron de la filiale locale. Je me souviens que la « fusion » de nos deux entités en République tchèque s’est bien passée. Les choses ont peut-être été plus délicates pour les commerciaux qui étaient jusqu’alors en concurrence et qui ont dû changer leur fusil d’épaule pour vendre des produits qu’ils avaient plutôt l’habitude de dévaloriser aux yeux du client !

 

Comment avez-vous trouvé vos marques au sein du nouveau Total ?

Après la fusion, j’ai été appelé à la communication interne, dans le contexte du suivi de l’intégration des équipes. On lisait plein de livres traitant de fusions d’entreprises et tous s’accordaient à dire que – à stratégie et synergies égales – tout se jouait là. La première question que se posait Thierry Desmarest – et qu’il continuera à se poser tout au long des deux fusions – était celle du bon rythme d’intégration des équipes. Travailler avec lui en ayant le rythme comme quatrième dimension en permanence à l’esprit m’a fait prendre conscience de l’importance du facteur temps dans l’intégration des équipes. Il faut reconnaître que Total et Elf n’étaient pas si éloignées culturellement, même si on sentait quelques nuances : chez Elf on était plus tatillon sur l’administratif, chez Total, on était très dans le « non-écrit », ce qui pouvait sembler un peu complexe à appréhender pour les gens de Elf. Mais bon, un des indicateurs de performance de ma mission était de faire en sorte qu’il n’y ait ni « Bleus » ni « Rouges ».

 

Quel est le souvenir le plus marquant que vous conservez de cette période ?

Malheureusement, deux drames sont venus assombrir le souvenir que j’en conserve. Il y a tout d’abord eu le naufrage de l’Erika le 12 décembre 1999 et la marée noire qui s’est ensuivie. Et puis presque deux ans après, l’explosion dans l’usine AZF le 21 septembre 2001. Ce sont des souvenirs très douloureux, dont le seul aspect réconfortant est d’avoir contribué à souder les équipes dans l’adversité.

Un bon souvenir malgré tout ? Le changement de logo. J’ai monté l’équipe qui y a réfléchi et à y repenser, c’était quand même impressionnant de passer d’une simple feuille A4 à une déclinaison mondiale. Je me souviens de réunions épiques en Comex où on demandait aux membres leur avis sur le logo… Si on prend l’avis de tout le monde, on finit par faire un logo marron uni ! Alors qu’un logo, c’est d’abord un parti pris.

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