Préparation de l'Arrêt Base Chemicals : quelle organisation !
Publié le 28 mai 2018, modifié le 01 juin 2018
Arrêter une unité nécessite un grand travail d’anticipation et d’organisation. La préparation de l’arrêt définitif des unités pétrochimiques a débuté en septembre 2014. Les installations concernées par cet arrêt furent le vapocraqueur 1, l’atelier des essences et les unités connexes (les chaudières, une vingtaine de bacs de stockages, etc.). La préparation de l’arrêt a d’abord été interne à la société.
Nous étions une vingtaine de personnes, aussi bien des exploitants que du personnel de maintenance, pour préparer les cahiers des charges, les macro-plannings et les appels d’offre en collaboration avec le service Achats. Le choix des entreprises partenaires qui ont effectué les travaux fut décidé au mois de mai, et dès le mois de juin, nous préparâmes l’arrêt avec ces entreprises (plannings, modes opératoires à respecter, etc.).
Un tel arrêt représente environ 200 personnes impliquées pour 10 000 heures de préparation et 60 000 heures de chantier. Près de 6 000 autorisations de travail furent délivrées lors des travaux. Une fois les unités concernées arrêtées, le travail s’effectue en deux étapes : la mise en sécurité puis les travaux.
La mise en sécurité consiste à vidanger et inerter l’ensemble des équipements et des lignes, platiner les installations, ouvrir et nettoyer l’ensemble des équipements, etc. Pour des raisons de sécurité, il est également nécessaire de consigner électriquement les unités pour s’assurer qu’elles soient hors énergie. Au total, 60 000 points électriques sont à débrancher.
En ce qui concerne les travaux, ils incluent notamment l’extraction des faisceaux, l’évacuation des catalyseurs, ou encore le nettoyage des circuits d’huile de la totalité des machines. La fin des travaux fut prévue pour fin novembre. Grâce au respect des modes opératoires de mise à disposition, les unités n'ont plus présenté aucun risque. Elles furent prêtes pour le ferraillage et le démantèlement.
Tout au long de l’arrêt, les enjeux furent les mêmes : la sécurité (0 accident), l’hygiène (0 exposition du personnel) et l’environnement (0 rejet aqueux).
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