Monique Fisher - Ingénieure en micropaléontologie
Publié le 01 mars 2018, modifié le 18 septembre 2020
Formation et départ pour la Lybie
Monique Fisher est née en 1934. Poussée par son père à faire des études supérieures, elle obtient une licence d’enseignement en sciences naturelles « à cette époque, les femmes n’avaient pas le droit d’entrer dans les grandes écoles » nous confie-t-elle.
Par la suite, elle étudie la micropaléontologie à la Sorbonne et est diplômée en 1958. Célibataire et sans enfant, elle décide de s’installer en Lybie l’année suivante en tant qu’ingénieure en micropaléontologie au sein de la Compagnie des Pétroles de Lybie.
Expatriation au CanadaPays CanadaShow more puis départ au Gabon
Disponible et ambitieuse, elle sera expatriée en 1969 au CanadaPays CanadaShow more où elle deviendra spécialiste du Grand Nord, puis en Alaska afin de suivre les forages jusqu’en 1972.
La même année, elle s’installe au Gabon afin de former une ingénieure locale tout en continuant de suivre les forages jusqu’en 1980.
« Cette expatriation a été pour moi une ouverture sur le monde ». Elle se souvient également « Nous étions peu de femmes ingénieures. Alors quand j’allais sur un site de forage, les hommes se coiffaient, ils se faisaient beaux ! ».
En 1981, elle sera affectée au service de formation géologie à Boussens jusqu’à sa retraite en 1994. Ses conseils en tant que femme pour réussir ? « Il faut être sûre de soi et il faut se battre ! En 1970, dans un contexte de plan social, je souhaitais obtenir un poste au Gabon, et j’ai su persuader mon management en montrant mon engagement et ma ténacité ».
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