Ma première rencontre avec le vapocraqueur

Publié le 06 juillet 2018
Je me souviens comme si c’était hier de ma 1ère rencontre avec le vapocraqueur, à l’été 1988, lors de mon entretien d’embauche. À l’époque, Claude Hurtut était directeur de la plateforme, qui appartenait à CdF Chimie. La description que l’on m’a faite de l’atelier m’a tout de suite passionné.
La visite qui en a suivi m’a quant à elle impressionné (pas besoin de l’inscription « tenir la rampe » pour que je la tienne des deux côtés lors de la descente des fours). Quand j’ai pris mon poste le 1er octobre (en Cellule Technique Vapocraqueur), le nom de la société avait changé, le directeur aussi.
Je me souviens également de ma 1ère astreinte avec François Tridémi, chef de fabrication du vapocraqueur 2. À l’époque, les astreintes se prenaient à deux. C’était rassurant, en tant que jeune ingénieur, de se retrouver avec un Agent de Maîtrise d’expérience, qui vous transmet son savoir-faire et les ficelles du métier.
Après un court intermède aux Benzols (de 1991 à 1994), je suis retombé dans le vapocraqueur, mais cette fois-ci dans le Sud de la FrancePays FranceShow more, puis au QatarPays QatarShow more.
À mon retour en Lorraine, en novembre 2003, j’ai pris la responsabilité du Service Procédés Pétrochimie, puis la responsabilité des Opérations du Vapocraqueur à partir de 2008.
Au total, j’aurais passé 25 ans au service des vapocraqueurs, dont presque 15 ans sur celui de Carling. Il y a eu des moments très difficiles. C’est un atelier exigeant, mais passionnant et attachant ... Techniquement, mais aussi et surtout humainement, avec des équipes de grandes valeurs, qui ont réalisé un travail formidable pour atteindre le niveau d’excellence opérationnelle qui est le nôtre aujourd’hui.
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