Louis Cauchois - Directeur Technique à la SNPA

Né le 20 janvier 1905 à Asnières.

Ecole centrale de Paris (diplômé en 1928), puis École nationale supérieure du pétrole de Strasbourg (1928-1930).

Entre à La Concordia, filiale de Petrofina, en Roumanie en 1931 comme ingénieur de chantier, et devient rapidement responsable des forages et de la production. En 1934 il est chef des ateliers de Gourma-Genitei à Moreni, puis en 1937 chef du service des études de la société à Ploesti. En 1940 il est expulsé de Roumanie comme tous les ingénieurs français chargés de préparer le sabotage de l’industrie pétrolière roumaine pour qu’elle ne profite pas aux Allemands. Il devient alors conseiller du gouvernement turc pour les affaires pétrolières.

Il rejoint Pierre Angot à la SNPA, lui-même, adjoint d’un autre « roumain », Edmond Chappelet, s’installant à Toulouse dans un local médiocre, au rez-de-chaussée d’un hôtel, où il dispose d’une pièce pour lui, son assistante et deux dessinateurs. Après un passage à la RAP (Régie autonome des pétroles), il revient comme directeur technique ; il connaît des échecs de forage, en partie en raison de la vétusté des appareils mis à sa disposition. Mais il est très actif dans la découverte d’abord de Lacq supérieur en 1949, puis de Lacq profond, qui se traduit par une forte éruption de gaz : L. Cauchois contribue à imaginer une dérivation du gaz libre vers une torche pour stabiliser l’éruption. Puis, après l’intervention de Miron Kinley, il contribue à mettre au point en 1955 les aciers spéciaux, résistant à la corrosion, qui permettront de lancer la production.

Mais son activité est régulièrement interrompue par des problèmes de santé. Il finit par se concentrer sur son rôle d’enseignant à l’École centrale.

Il meurt en février 1966.