Grâce aux lampes solaires, nous avons amélioré le quotidien d’un grand nombre de personnes !
Publié le 05 juillet 2018, modifié le 19 septembre 2018
Je suis entrée chez TOTAL un peu par hasard. En 1996, je travaillais chez Nestlé au Cameroun. Un jour je suis allée voir un ami à son bureau, un salarié de chez Total afin qu’il m’aide à réparer la climatisation de ma voiture. En l’attendant devant l’entrée de la tour, le DG de l’époque vint à ma rencontre. Sans savoir qui il était vraiment, nous avons commencé à parler et de fil en aiguille, il fut intéressé par mon profil. Quelques jours plus tard, je lui déposais mon CV… et bingo ! Quelques mois plus tard, j’étais recrutée chez Total. Mon premier poste chez TOTAL fut dans BtoB (Commerce Général), puis j’ai évolué vers le métier du Réseau dans la filiale au Cameroun. J’ai ensuite occupé le poste de Directrice Commerciale à Mayotte. Forte de mes expériences sur le terrain, c’est au siège que je mets en pratique mes connaissances commerciales pour lancer et développer le magnifique projet de lampes solaires Awango sur le continent Africain ! Quelle belle aventure ! J’étais tellement fière et je me sentais légitime d’occuper cette fonction Le projet Awango a été un projet formidable, j’avais l’impression de participer à quelque chose de très concret, je participais à améliorer le quotidien des populations africaines. . A l’issue de ce poste, j’ai repris un poste de Directrice Commerciale au Burkina Faso. J’ai eu la chance d’occuper différents postes à différents endroits, j’ai découvert de nouvelles méthodes de travail et de culture grâce à TOTAL.
Le projet AWANGO est parti d’une idée simple : nous avons constaté qu’il n’y avait plus d’activité dans les villages en Afrique à la tombée de la nuit vers 17h-18h. Les habitants ne pouvaient plus cuisinier car ils se retrouvaient dans le noir, les enfants ne pouvaient plus faire leurs devoirs… La vie s’arrêtait ! Nous avions pour but d’aider le maximum de personnes à accéder à la lumière, à la source de vie.
De par mes origines, j’ignorais que cette situation était encore possible aujourd’hui, même dans les plus grands pays africains !
Nous étions en partenariat avec Dlight, fournisseur des lampes solaires.
Il s’agissait déjà d’un projet One Total, mené par la Holding (Développement Durable) et le MS Afrique. Nous avons mené de très belles missions et nous avions une équipe dynamique et sympathique. Il fallait que le maximum de pays participe au projet afin de pouvoir déployer les lampes sur tout le continent Africain. A l’époque nous vendions entre 20 000 et 30 000 lampes par mois. Nous en vendons encore beaucoup aujourd’hui, le produit a connu un grand succès et a évolué. D’autres options sont disponibles et sont destinées à la campagne mais aussi à la ville !
Durant notre enquête, nous sommes partis à Johannesburg, en Afrique du Sud et nous avons aperçu des familles vivant dans des petites cabanes très fragiles à la périphérie. Il suffisait d’une simple étincelle pour que leurs habitations brûlent entièrement. J’étais consternée.
Nous nous sommes également rendus en Ethiopie à la rencontre des agriculteurs. Ils nous ont montré leur outil pour s’éclairer la nuit : de la bouse de vache ! Ils s’en servaient comme combustible. Ils habitaient dans des huttes, (maisons en terre). Ils plaquaient la bouse contre les murs et une fois sèche, ils l’enlevaient et la mettaient sur les toits. Ils arrivaient même à cuisiner avec ! Ils nous ont montré comment ils arrivaient à allumer un feu pour faire cuire les aliments. J’ai trouvé ce dispositif très surprenant ! Ce même jour, nous avons offert une lampe à un jeune garçon qui a vu la lumière solaire pour la première fois, ça m’a beaucoup marqué !
Certaines populations locales, comme au Congo Brazzaville, n’arrivaient même pas à se payer la lampe Awango à tempérament ! Au Sénégal, même à 60 km de Dakar, il n’y avait pas d’accès à l’électricité.
La lampe Awango a permis à de nombreux habitants de pouvoir charger leur téléphone portable, même si certains, n’ayant pas les moyens de s’en procurer une, devaient marcher 10km pour profiter de ce service !
Suite à ces rencontres très riches humainement, j’ai réalisé que les personnes défavorisées sont beaucoup plus heureuses, généreuses, avenantes et souriantes que d’autres personnes qui ne sont pas visiblement dans le besoin.
L’accès à l’énergie fut une belle initiative de Total. Cela a permis d’améliorer concrètement le quotidien d’un bon nombre d’habitants et nous avons été les témoins directs de ces résultats !
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